2010
Le grand Froid.La nouvelle année. Se sentir plutôt seule et ne voir qu'un certain réconfort que dans l'inconnue le distant. Tout ce que j'apprécie et rien que je ne fais. Comme j'aimerai être bilingue faire tout ce que j'aimerai pouvoir faire. Pleurer juste pour sourire mieux après. Etre sur que oui tout ira bien, oui tout passera. N'en plus pouvoir de penser à ceux dont on veut oublier l'absence et la réalité et de ne pas voir assez ceux que l'on crève d'envie de prendre dans ses bras. Relire ces vieilleries comme on sourit à se le dire et lire ces déclarations d'amour, d'amitiés ces "je t'aime" "tu me manque " qui eux ne seront pas perdus mais peut être se perdent ils trop souvent ces temps-ci... Se dire qu'un jour oui quand on le voudra on pourra courir faire les enfants loin d'ici, loin de tout, se tordre le cou et s'engouffrer dans le grand vents des marées. Et se demander à quoi perdre son temps pq ne pas partir tout de suite, à laisser le temps fuir il est normal qu'on court toujours après ensuite. se recroqueviller dans cette musique et ne plus penser, ne plus rien dire. Etre avec ce que l'on apprécie. Savoir qu'écrire ici est inutile. Se dire qu'on est bien bête de ne pas profiter, de ne pas prendre le temps. peindre comme j'aimerai, photographier si je pouvais, lire à n'en plus pouvoir. Savoir ce que l'on veut, établir ce que tout le monde attend:un avenir. se sentir tout chose en entendant cette musique. rêver de concerts à n'en plus pouvoir, danser à en perdre pied.Je veux un takeawayshow avec lui! Se rendre compte que Beirut est bel et bien un de mes nouveaux hommes qui parle en plus français avec un de ces accents. La retrouver avec son sourire dans le froid, elle et ses petit bras et toutes ces années comme aller retrouver ce qui est toujours resté une évidence, reprendre racine peut-être, se souvenirs de tous nos rires, nos regards et de ces longs mots et longues lettres que l'on aimait s'écrire sourire bêtement devant. Tout ceci est bien révolu non? A quoi tout rime?
Est tout disparait en un éclat de rire, un regard.
A Nos Amis
A mes amis, à cette rancune
Qui nous fait plus boire les mêmes bières
A mes amis, à cette enclume
Qui nous rattache aux mêmes pierres
Aux souvenirs mal maîtrisés
Aux souvenirs mal répandus
Peut-être exagérés
Voire même jamais vécus
Voire même jamais vécus
Même en étant un peu amer
Même en étant un peu odieux
Tu me le disais déjà mon frère
On est fait pour être vieux
Aux amis sans commentaires
Aux amis peu coléreux
Qui me crachaient de jolis airs
En chantant tout de même un peu
A nos amis de même rivière
Qui se sont noyés peu à peu
Pourquoi se voir pendant les trêves
On ne se voit plus au fond des yeux
Aux souvenirs un peu amers
Aux souvenirs un peu odieux
...
A ces amis de passage
A ces amis sans préavis
Qui veulent nous ramener sur le rivage
Nous soustraire à la nuit
A ceux que l'on appelle l'hiver
Que l'on écoute quand on a froid
On préfère toujours se taire
De toute façon personne n'y croit
De toute façon personne n'y croit
Un peu arides, un peu faux frères
En tout cas de moins en moins merveilleux
A la vie qui se resserre
On rêve de moins en moins lumineux
A nos coups bas, à nos revers
A vos pardons, à mes travers
En tous cas de plus en plus ennuyeux
A trop vouloir oublier ses frères
On s'oublie toujours un peu
Aux sourires de remords après des accolades de traîtres
Comme avant, comme hier
Let us shine. Don't break my walls/
J'ai envie d'une vie jouée sur ça.Sentir les batteries dans toute ma peau plus souvent, souvenirs de Solidays. Des rires et encore plus de ce doux soleil. La légèreté encore et toujours/ D'autres semaines où rien ne compte, des cafés perdues, des soirées loupées mais avec eux, des discussions évitées, des sourires oubliés-retrouvées/
Ces mois difficiles me semblent désormais bien loin, j'aime et les voir me fait douter car je n'en n'oublie pas pour autant. Je croule sur des devoirs non faits. F* manque dans tous ça et V. aussi, comme il me parait loin.